Publié le 29/07/2012 dans La Voix Du Nord
Par ODETTE LAVALLEZ
Cet été, nous nous rapprochons des nuages, avec ceux qui les tutoient. Aujourd’hui, balade avec les adeptes du vol à voile. Treize heures pétantes (temps universel), hier, à l’aérodrome de Lille-Marcq (à Bondues), un vent d’est annoncé par le manche à air, et « cerise sur le gâteau », quelques cumulus qui se forment dans le ciel azur. Les pilotes de planeur sont prêts à prendre les ascendances...
Cet été, nous nous rapprochons des nuages, avec ceux qui les tutoient. Aujourd’hui, balade avec les adeptes du vol à voile. Treize heures pétantes (temps universel), hier, à l’aérodrome de Lille-Marcq (à Bondues), un vent d’est annoncé par le manche à air, et « cerise sur le gâteau », quelques cumulus qui se forment dans le ciel azur. Les pilotes de planeur sont prêts à prendre les ascendances...
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L’auto du président du Lille Planeurs, Georges Chevalet, nous amène à la piste 17 de l’aérodrome. La seule autorisée : il est 15 h, ce vendredi. En réalité 13 h, car on a deux heures de décalage par rapport au temps universel, le seul pris en compte dans la réglementation stricte de l’aviation (quelle soit civile ou aéronautique). Plusieurs planeurs sont prêts à être « remorqués » pour ensuite profiter du ciel bleu bonduois et des quelques cumulus (nuages) qui apporteront ce qu’il faut en matière de courants ascendants. Les adeptes du vol à voile sont heureux !
Vol à voile à l’origine
Car explique, le septuagénaire passionné : « En plaine, le vol à voile est thermique : le soleil chauffe la terre. C’est ce qu’on appelle la convection. Des bulles de chaleur se forment au sol et s’assemblent pour former des colonnes. C’est ce qu’on appelle les ascendantes. »
Le président de Lille Planeurs n’est pas peu fier de son club fort de 55 membres, et classé 50e sur 160 au niveau français, en terme d’effectifs. Une performance qui n’est pas négligeable surtout que « chez nous, avec la météo que l’on a, ce n’est pas toujours facile », abonde le responsable. À notre stupéfaction d’entendre parler de vol à voile, Georges Chevalet nous rappelle quelques bribes d’histoire : à savoir que les premiers planeurs étaient faits de bois et de toile. « Mais, dit-il, on se dirige de plus en plus vers le terme de planeur. »
Un sport fédérateur
Même si le Lille Planeurs offre la possibilité d’initiation au planeur (on ne parlera pas de baptême) sur rendez-vous pris au secrétariat, le club forme avant tout une association sportive, agréée Jeunesse et Sport. La formation est supervisée par des instructeurs formés par l’État, sous la houlette de la Direction générale de l’aviation civile.
Il y a quinze jours, a eu lieu le championnat du monde de vol à voile à Issoudun et trois Françaises se sont placées sur le podium. Pour le Nord, existe une sélection interrégionale (Nord, Pas-de-Calais et Picardie) et le club de la métropole lilloise s’est emparé de la troisième place.
Le vol à voile est très fédérateur selon Georges Chevalet : « C’est, à la fois, un loisir, un sport et une entrée en matière pour des carrières dans l’aéronautique. »
Branchés « ciel » et aéronautique
Au sein du club, on trouve beaucoup d’adeptes du vol à voile qui, par ailleurs, ont un métier qui touche de près ou de loin à l’aéronautique. L’un d’entre eux a même piloté un Mirage III dans sa jeunesse. Un autre travaille à Météo France. À Lille Planeurs, le regard est aussi porté vers la jeunesse parfois « en déshérence de projets professionnels ». On peut pratiquer le planeur dès l’âge de 14 -15 ans, et l’assiduité à laquelle cette pratique sportive oblige permet aux jeunes de faire la synthèse de leurs idées, de se rendre compte ensuite qu’il existe de multiples filières débouchant dans le monde de l’aéronautique. Le club a conclu un accord avec le lycée Colbert de Tourcoing et en partenariat avec l’Éducation nationale. Il peut ainsi proposer aux élèves de passer un brevet d’initiation aéronautique (BIA).
Vol à voile à l’origine
Car explique, le septuagénaire passionné : « En plaine, le vol à voile est thermique : le soleil chauffe la terre. C’est ce qu’on appelle la convection. Des bulles de chaleur se forment au sol et s’assemblent pour former des colonnes. C’est ce qu’on appelle les ascendantes. »
Le président de Lille Planeurs n’est pas peu fier de son club fort de 55 membres, et classé 50e sur 160 au niveau français, en terme d’effectifs. Une performance qui n’est pas négligeable surtout que « chez nous, avec la météo que l’on a, ce n’est pas toujours facile », abonde le responsable. À notre stupéfaction d’entendre parler de vol à voile, Georges Chevalet nous rappelle quelques bribes d’histoire : à savoir que les premiers planeurs étaient faits de bois et de toile. « Mais, dit-il, on se dirige de plus en plus vers le terme de planeur. »
Un sport fédérateur
Même si le Lille Planeurs offre la possibilité d’initiation au planeur (on ne parlera pas de baptême) sur rendez-vous pris au secrétariat, le club forme avant tout une association sportive, agréée Jeunesse et Sport. La formation est supervisée par des instructeurs formés par l’État, sous la houlette de la Direction générale de l’aviation civile.
Il y a quinze jours, a eu lieu le championnat du monde de vol à voile à Issoudun et trois Françaises se sont placées sur le podium. Pour le Nord, existe une sélection interrégionale (Nord, Pas-de-Calais et Picardie) et le club de la métropole lilloise s’est emparé de la troisième place.
Le vol à voile est très fédérateur selon Georges Chevalet : « C’est, à la fois, un loisir, un sport et une entrée en matière pour des carrières dans l’aéronautique. »
Branchés « ciel » et aéronautique
Au sein du club, on trouve beaucoup d’adeptes du vol à voile qui, par ailleurs, ont un métier qui touche de près ou de loin à l’aéronautique. L’un d’entre eux a même piloté un Mirage III dans sa jeunesse. Un autre travaille à Météo France. À Lille Planeurs, le regard est aussi porté vers la jeunesse parfois « en déshérence de projets professionnels ». On peut pratiquer le planeur dès l’âge de 14 -15 ans, et l’assiduité à laquelle cette pratique sportive oblige permet aux jeunes de faire la synthèse de leurs idées, de se rendre compte ensuite qu’il existe de multiples filières débouchant dans le monde de l’aéronautique. Le club a conclu un accord avec le lycée Colbert de Tourcoing et en partenariat avec l’Éducation nationale. Il peut ainsi proposer aux élèves de passer un brevet d’initiation aéronautique (BIA).