Publié le 28/06/2010 dans La Voix du Nord.
Cinquante-trois adhérents : c'est la section planeurs de l'Union aérienne Lille Roubaix Tourcoing, basée à l'aérodrome de Bondues (UALRT). Parmi eux, deux femmes, en tout et pour tout. La proportion est infime... et c'est général en France. Hier, la Fédération organisait une journée de découverte, réservée au sexe féminin. L'UALRT y participait.
Départ Bondues, passage au-dessus d'Amiens puis Valenciennes, et retour à Bondues. 300 kilomètres sans se poser... en planeur. Certains pratiquants parcourent des distances bien plus longues encore. « Le record du monde est de 1 400 kilomètres », précise Georges Chevalet, vice-président de l'UALRT section vol à voile.
Une section ancienne puisqu'elle existe depuis 1947. Aujourd'hui, elle compte trois planeurs biplaces école, quatre autres appareils et un avion remorqueur.
Qui vient ? des gens de tout âge : « Un excellent pilote de chez nous, Michel Deswarte, a débuté en 1946, à l'âge de 15 ans. Il est toujours là. » Et qu'est-ce qui séduit, dans le vol à voile ? « On vole en silence, pour le plaisir d'être en l'air, avec ce challenge : ne pas se poser... ou se poser quand et où on veut. Il faut des connaissances, posséder les bases du pilotage, mais aussi avoir de l'expérience météo, pour tirer parti au mieux des courants ascendants. » À ce sujet, le pilote dispose d'un instrument en particulier (variomètre), mais Gorges Chevalet fait remarquer : « Il ne fait que confirmer l'impression physique. Il a toujours un temps de retard par rapport au pilote, qui sent son appareil. » Les femmes qui pratiquent ce sport sont rares. À peine 2 % à l'UALRT, un taux que Georges aimerait voir s'élever, d'où l'opération « Ça plane pour elles », d'hier. Dix femmes s'étaient inscrites pour un vol. telle Gabrielle Cousyn, 57 ans, de Wambrechies : « Je n'avais jamais volé avant ce baptême en planeur. Je le conseille à tout le monde, quel que soit l'âge. C'est formidable d'évoluer en silence. et les sensations sont très fortes quand on accroche un courant ascendant. J'ai découvert quelque chose de ludique, et je me suis toujours senti en sécurité. » Il reste à se demander pourquoi l'on trouve si peu de femmes dans le vol à voile. Car ce faible taux n'est pas spécifique à l'UALRT : « Elles ont sûrement moins de temps libre, mais il y a certainement bien d'autres raisons, notamment historiques », répond Georges Chevalet, qui ajoute : « Notre objectif est, dans un premier temps, d'arriver à 20 % de femmes. »
Une section ancienne puisqu'elle existe depuis 1947. Aujourd'hui, elle compte trois planeurs biplaces école, quatre autres appareils et un avion remorqueur.
Qui vient ? des gens de tout âge : « Un excellent pilote de chez nous, Michel Deswarte, a débuté en 1946, à l'âge de 15 ans. Il est toujours là. » Et qu'est-ce qui séduit, dans le vol à voile ? « On vole en silence, pour le plaisir d'être en l'air, avec ce challenge : ne pas se poser... ou se poser quand et où on veut. Il faut des connaissances, posséder les bases du pilotage, mais aussi avoir de l'expérience météo, pour tirer parti au mieux des courants ascendants. » À ce sujet, le pilote dispose d'un instrument en particulier (variomètre), mais Gorges Chevalet fait remarquer : « Il ne fait que confirmer l'impression physique. Il a toujours un temps de retard par rapport au pilote, qui sent son appareil. » Les femmes qui pratiquent ce sport sont rares. À peine 2 % à l'UALRT, un taux que Georges aimerait voir s'élever, d'où l'opération « Ça plane pour elles », d'hier. Dix femmes s'étaient inscrites pour un vol. telle Gabrielle Cousyn, 57 ans, de Wambrechies : « Je n'avais jamais volé avant ce baptême en planeur. Je le conseille à tout le monde, quel que soit l'âge. C'est formidable d'évoluer en silence. et les sensations sont très fortes quand on accroche un courant ascendant. J'ai découvert quelque chose de ludique, et je me suis toujours senti en sécurité. » Il reste à se demander pourquoi l'on trouve si peu de femmes dans le vol à voile. Car ce faible taux n'est pas spécifique à l'UALRT : « Elles ont sûrement moins de temps libre, mais il y a certainement bien d'autres raisons, notamment historiques », répond Georges Chevalet, qui ajoute : « Notre objectif est, dans un premier temps, d'arriver à 20 % de femmes. »